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COMMEMORATION
DIMANCHE 14 SEPTEMBRE 2014
DEFILE DE TROUPES EN TENUE 1914
276eme REGIMENT D INFANTERIE
51 HIGHTLAND DIVISION
SPAHIS
TAXI DE LA MARNE

Bientôt 2014, nos hommes politiques de droite comme de gauche ne jurent que par le modèle Allemand, le modèle social allemand, l'exédent commercial allemand, la démocratie allemande.
Alors je me demande si la France avait perdu la guerre dès septembre 1914 ?
Il n'y aurait pas eu cette terrible guerre industrielle, nous parlerions allemand, l'Europe serait un état, notre niveau de vie aurait évoluer plus vite, ( en 1940 quand les allemands nous envahissent pour la 4° fois, ils ont déjà des salles de bains et des toilettes avec chasse d'eau dans leur maisons, l'eau courante va jusque dans les étables dans les fermes bavaroises).
Il n'y aurait pas eu le 3 reich et adolf ne serait resté qu'un  peintre raté, caporal de bohème.
Sauf que déjà en 1914 les allemands étaient déjà des barbares sûr de leur supériorité et pratiquant déjà l'exécution d'otages.
     

Un hommage aux otages exécutés le 25 août 1914

Le 25 août 1914, vers 6 heures du matin,

Une avant-garde de Prussiens traverse le village de Neuville-sur-Escaut, accompagnée de prisonniers. Victor Dujardin et Florimont Lancelin, deux mineurs de retour du travail, se mettent à la suivre croyant à une troupe britannique. C'est en arrivant à hauteur des captifs qu'ils se rendent compte de leur méprise. On raconte alors que le jeune Victor, 18 ans, va alors donner à boire à l'un des prisonniers.

L'acte de bavoure du jeune Victor

Après avoir été molesté par un officier, Victor renouvelle son geste, l'officier lui propose alors ce plan diabolique : il doit tuer le prisonnier, pour garder sa vie sauve. Victor prend le fusil qu'on lui avance, met le prisonnier en joue, mais il fait volte-face et abat l'officier, et il se sauve. Les deux mineurs sont repris et enfermés.

Pour se venger, une expédition punitive est ordonnée par l'occupant et dix otages sont pris au hasard. Ils vont être fusillés au « Caufour », endroit où se situait l'ancien four à chaux, à la sortie de Douchy-les-Mines sur la RD 630 vers Bouchain (à hauteur du dépôt de la Coved).

Voilà pourquoi, chaque 25 août, une gerbe est déposée par la municipalité et les anciens combattants, afin de rendre hommage à ces dix malheureux sacrifiés par les Prussiens. A. L. (CLP)

Les otages : Henri Mascaux (66 ans) Léon Havez (36 ans) Pierre-Joseph Marlière (68 ans) Henri Naglin (36 ans) Anselme Tison (17 ans) Lucien Bouchard (73 ans) Paul Meresse (17 ans) François Moreau (61 ans) Florimond Lancelin (42 ans), Victor Dujardin (18 ans).

La Voix du Nord

 

 
  un-hommage-aux-otages-executes-le-25-a-1295406
 
  photo la Voix de Nord 
 
Tout d'abord revenons à la défaite de 1870   
  
 
REMPLACEMENT, EXONERATION, RESERVES
 
La guerre de Crimée en 1854 marque à la fois l’apogée et le début de la décadence dans l’armée des monarchies constitutionnelles. Depuis 1830 la France n’est déjà plus un pays de forte natalité, la révolution industrielle provoque un afflux vers les villes. L’armée passe au second plan des préoccupations nationales.
Le vice du remplacement, n’incorporant que des hommes du peuple ramène l’armée à celle de l’ancien régime. Les familles pauvres d’argent mais riche d’enfants y trouvaient une ressource précieuse. Mais aucun remplaçant ne devenait sous-officier. La jeunesse de dérobait au service militaire. L’idée de service obligatoire personnel était en voie de régression, l’exonération devenait un droit et il suffisait d’être riche pour n’être pas soldat.
Le coup de tonnerre de SADOWA en 1866, fit sentir à Napoléon III son impuissance vis-à-vis de la Prusse. La loi de 1erfévrier 1866 supprime l’exonération, réduit à 5 ans le service actif et 4 ans de réserve. Mais quand la réserve se compose d’hommes ignorants, on a, non pas une réserve mais des hommes en réserve, ce qui n’est pas la même chose.
 
     
 
       
   
LES PROGRES DE LA SCIENCE ET DE L’ARMEE
 
La révolution industrielle du XIXème siècle multiplie les rendements de fabrication, la chimie, la métallurgie, apporte plein de promesse, le télégraphe commence à fonctionner.
L’artillerie  profite des évolutions balistiques, en 1858 le système du colonel Treille de Beaulieu à une portée de 3000 mètres.
Après 1830 SOULT avait porté à 1200 le nombre de bouches à feu, en 1865 ce chiffre tombe à 684, conséquence des économies imposées par la guerre au Mexique.
Après SADOWA Niel s’efforçât de revenir à l’organisation de 1829, mais les techniciens en conseils devant l’empereur décidèrent que nous avions assez de batterie.
 
LES ERREURS DE COMMANDEMENT
 
Cette méconnaissance du rôle important de l’artillerie, après les guerres de Napoléon Ier a sa source dans les campagnes d’Afrique. Nos chefs formés à l’école coloniale avaient devant eux un adversaire mal armé, sans canons, apte seulement à la guérilla. Ils crurent que seul la bravoure, la mobilité pouvait avoir raison de tous les obstacles. Ainsi fut perdu de vue le principe  napoléonien de « concentration des feux », si méthodiquement appliqué par les subordonnés de MOLKE.
On transportait en Europe les habitudes d’Afrique. MOLKE observe les Français et raconte
« le soldat était extrêmement chargé, il portait dans son sac la veste, une paire de souliers, un caleçon, trois chemises, les guêtres, des brosses et 80 cartouches, le sac de campement, une couverture, des piquets, la marmite, des outils et cinq jours de vivre » la discipline de marche est très relâché.
Au combat, le soldat abandonne son sac dès qu’il entre dans la zone de déploiement. L’assaut donné, au lieu de poursuivre l’ennemi en retraite, il vient reprendre son sac.
Même mentalité dans la cavalerie. Pas une fois avant 1870 ne leur viendra l’idée d’armer la cavalerie de carabine.
Après 4 mois et demi de résistance BAZAINE capitule à SEDAN.
A de jeunes officiers allemands qui parlaient en terme méprisant de l’armée française le vieux maréchal MOLKE dira.
« Oui, messieurs, tout ce que vous voudrez ! Mais souvenez-vous qu’après SEDAN  et après METZ, nous croyons la guerre finie et  la France abattue, et que pendant 5 mois ces armées improvisées ont tenu les nôtres en échec. Nous avons mis 5 mois à battre des conscrits et des mobiles. C’étaient des foules plutôt que des régiments, mais ces cohues nous tenaient tête… »
   
La France perd l'Alsace et la lorraine
 
De 1871 à 1914, le système de paix armée partage l’Europe en deux camps
La Triple alliance, fondée sur l’hégémonie allemande, avec l’Autriche-Hongrie et l’empire Ottoman
La Triple entente, créée par la France dans un but d’équilibre, avec l’Angleterre et la Russie.
   
L’impérialisme allemand
 
L'Entente Cordiale, signée entre la France et la Grande-Bretagne en 1904, permit aux deux pays de régler les différends coloniaux en Afrique et en Asie. Ce n'était pas une alliance militaire contrairement à ce que pensait le Kaiser Guillaume II. Suite à la crise diplomatique franco-allemande engendrée par "le coup de Tanger", une conférence internationale fut organisée à Algésiras (1906) durant laquelle la Grande-Bretagne et la Russie encouragèrent la France qui, de ce fait, remporta une victoire diplomatique sur l'Allemagne.
Le soutien de l'Allemagne suite à l'annexion de la Bosnie-Herzégovine par l'Autriche-Hongrie en octobre 1908, contestée par la Russie, ne fit qu'attiser les tensions entre l'Allemagne et la Russie.
En 1911, une nouvelle crise franco-allemande, la crise d'Agadir, provoquée volontairement par l'Allemagne dans le but d'obtenir des concessions coloniales (dans le cadre de la Weltpolitik) de la part de la France, était sur le point de déclencher une guerre. Là encore, la Grande-Bretagne soutint la France contre l'Allemagne.
L'Allemagne, qui avait comme seul véritable allié l'Autriche-Hongrie, devait faire face aux puissances française, russe et anglaise.
 
l'archiduc François-Ferdinand fut assassiné par un nationaliste serbe, Gavrilo Princip le 28 juin 1914. Le ministre des affaires étrangères de l'Autriche, le comte von Berchtold, vit l'opportunité d'utiliser cet événement pour déclarer la guerre à la Serbie. L'Autriche, qui espérait que la guerre reste locale, s'assura alors du soutien de l'Allemagne.
l'Autriche-Hongrie déclara la guerre à la Serbie le 28 juillet 1914. Le 1er août, suite à la mobilisation générale russe, l'Allemagne déclara la guerre à la Russie, alliée de la Serbie. Le 2 août, l'Allemagne adressa une demande d'autorisation de passage à la Belgique, neutre. Le 3 août, l'Allemagne envahit la Belgique et déclare la guerre à la France. Le lendemain, c'est au tour de la Grande-Bretagne de déclarer la guerre à l'Allemagne : c'est le début de la Première Guerre Mondiale, qui se voulait courte et qui dura finalement quatre longues années.
 
La France compte 39 millions d’habitants , l’Allemagne 65 millions.
 
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Après l'échec de la bataille aux frontières, la manoeuvre offensive française, qu'on appelle bataille de Charleroi, échoue les 22 et 24 aout.
Le général JOFFRE rompt résolument le combat, et dans son ordre du 25 aout, prescrit la retraite générale jusqu'au moment ou il sera possible de d'arrrèter et de refouler les armées allemandes. 
 
 
le 1 er septembre les Allemands sont à Compiegne.
le 2     septembre ils occupent Senlis
le 3     septembre les Allemands sont à Lizy sur Ourcq 
le 4     septembre les Allemands occupent COULOMMIERS
 
L'angoisse qui étreint tous les Français depuis que l'avance foudroyante de l'armée de Von Kluck est connue est à son comble, Paris va t il tomber ?
 
          
   
04 septembre
la ferte
   1914-COULOMMIERS 0001
     
Le 5 au soir l'armée Anglaise doit occuper une ligne nord sud allant de Changis à Coulommiers. mais les troupes du maréchal FRENCH très éprouvées par la dure retraite qui leur a fait parcourir de 40 à 50 kilomètres par jours, opérent assez lentement leur volte face et n'arrive le soir qu'a la ligne
Vaudoy-Pézarches-Hautefeuille-Grand-Morin
   
1914-COULOMMIERS 0002  
Le 6 septembre 1914
   
        "Au moment ou s'engage une bataille dont dépend le salut du pays, il importe de rappeler à tous que le moment n'est plus de regarder en arrière. Tous les efforts doivent être employés à attaquer et repousser l'ennemi. Toute troupe qui ne peut plus avancer devra, coûte que coûte, garder le terrain conquis et se faire tuer sur place plutôt que de reculer. Dans les circonstances actuelles, aucune défaillance ne peut être tolérée."
 
Général JOFFRE06 septembre
L'armée britannique avait reçu l'ordre d'attaquer dans une direction nord-est . De droite à gauche , il y avait en ligne le Ier Corps , le II Corps et le III Corps , le dernier nommé désormais composé de la 4e Division et 19ème Brigade d'infanterie . le II Corps d'armée au centre devait  maintenant se diriger sur sa  droite vers  La Houssaye  et sur sa  gauche sur Villeneuve. Son avance devait être couvert par les 3e et 5e brigades de cavalerie sous le commandement du brigadier-général H. Gough .
À 5 heures la 7e Brigade se déplace vers l'avant , dans un premier temps de retour sur ses anciennes pistes , pour passer  l'obélisque de la Forêt sur la route de Crécy à Faremoutiers .
Le 1er Wiltshire régiment a vu quelques combats , le 2nd Royal Irish Rifles aucun.
Comme une étincelle , les esprits des troupes avaient bondi . Enfin , enfin , ils allaient de l'avant une fois de plus . Ils n'avaient pas entièrement compris la retraite , ils n'ont certainement pas compris l' avance. Leurs officiers au moins savaient qu'ils avaient été poursuivi par une armée contenant au moins quatre corps . Où étaient ces corps maintenant?
 
Comment se fait il qu’aucune garde avancée allemande ne soit en action ni aucune colonne avancé qui se déploie vers l’avant ? La véritable explication, c'est qu'ils avaient frappé une «poche ». Von Kluck cette nuit a retiré un deuxième corps pour répondre à Maunoury sur l' Ourcq. La ligne de l'ennemi sur le front britannique a été remplie principalement avec de la cavalerie .
 
Le 07 septembre 1914
       
07 septembre
   
Dans la matinée du 7 septembre le 1er Wiltshire Rgt a été attaqué par un couple d'escadrons de cavalerie à pied, où il a combattu avec facilité. Puis la marche a repris.
A Coulommiers, où le Grand-Morin a été franchi, le 2e Royal Irish Rifles a obtenu le renfort du sous-lieutenant  Magennis. Au  Petits Aulnois la moitié du bataillon reste cantonné au  bivouac .
Lorsque l'avance a continué le 8 septembre c'était dans le fourgon de sa brigade, mais il avait la 8ème Brigade en face d'elle. Cette brigade a dû batailler ferme avant de pouvoir gagner son chemin à travers la Marne. Elle a capturé 300 prisonniers, deux mitrailleuses et deux camions à moteur. Quelques Allemands blessés ont été pris en charge par le bataillon pendant sa marche vers à Bussières, et un peu plus ont été retrouvés dans le village.
 
 
En raison des retards de transmissions, les instructions du général Joffre de pousser , non vers l'est comme le premier ordre, mais vers le nord, échelonnés sur l’ avant gauche de manière à être prêt à tomber sur le flanc droit de l'armée allemande s'ils offraient bataille pour la cinquième armée , ne sont arrivées au  GHQ à Melun jusqu'à 11 heures le 7/09.
 Mais la cavalerie britannique était en avance sur le mouvement , la division de cavalerie sur la bonne poussée vers l'est du Grand Morin , sur Leudon-en-brie (3.5km au sud de La Ferté Gaucher ) et Choisy, et les 3e et 5e brigades de cavalerie sur sa gauche , vers le nord sur Chailly et Coulommiers . Les parties avancées de la 3e brigade de cavalerie ont découvert que les Allemands avaient laissé Mauperthuis (5 km au sud du Grand Morin ), tout comme ils y sont entrés . L'ennemi semblait retirer ses troupes de couverture vers le nord.
 La 4e brigade de cavalerie , avanca plus loin à l'est , aperçût de la cavalerie , des cyclistes et des canons au sud de Dagny (4 km au sud -ouest de Choisy ) , et les a forcés vers le nord et à l'est sur ​​le devant de la 2e brigade de cavalerie .
 
 
A l'ouest  la cavalerie du Wiltshire Rgt  (3e division), dans leur position de pointe sur le Grand Morin près du Charnois, ont été attaqués à 6 heures par quelque deux cents hommes a pieds de la Division de Cavalerie Garde, qu'ils repoussent sans aucune difficulté. Le 2/South Lancashire, poursuivant son chemin en avant pour couvrir la droite du Wiltshire, a été engagé par l'ennemi dans les bois et a subi une perte. Une  patrouilles de cyclistes du III Corps a cependant constaté que vers  7 heures le terrain  dans un rayon de 3 km au nord et au nord-ouest de Crécy sur le Grand Morin était clair. Les reconnaissances aériennes ont confirmé l'impression générale que l'ennemi se retirait vers le nord, mais il y avait encore  de considérables troupes  tant de cavalerie que d'infanterie, juste au nord du Grand Morin au-delà de La Ferté Gaucher.
 
 Sur cette information, le Général  a donné des ordres à 8 h pour que l'armée  continue à avancer au nord -est de l'autre côté de la rivière vers la direction de Rebais . Le corps devait marcher vers  le nord-est pour former un front autant  que les routes ne permettraient , et en arrivant à la ligne Dagny- Coulommiers- Maisoncelles , les têtes de colonnes devaient s'arrêter et attendre de nouveaux ordres.
 Pendant ce temps, la division de cavalerie avança vers le nord et progressa rapidement le long du Grand Morin  aussi loin que La Ferté Gaucher , elle n’a rencontré rien d'autre que quelques patrouilles , mais a constaté qu'une brigade de cavalerie allemande et une batterie ont retraversé le Grand Morin à 3 heures.
 Les 5e et 3e brigades de cavalerie ont également poussé vers le nord , le 5° vers Rebais , le 3° sur Coulommiers . Le 3ème rencontre  une petite résistance au niveau des ponts sur le Grand Morin juste à l'est de Coulommiers et ses canons sont entré en action pour faire taire l'artillerie allemande sur la rive nord de la rivière, et faire se  retirer les parties ennemi. Cela a causé un certain retard, mais la brigade a pu poursuivre sa route  sur 4 km jusqu’ à Doue qui a été inspecté par l'infanterie et les mitrailleurs .
La 5e brigade de cavalerie , avec peu d’ obstacle , entre 5 et 18 heures atteint Rebais , d'où
 l' arrière des  allemands se retirent en laissant quelques prisonniers aux mains des Britanniques.
II
 
Avant le 6 Septembre , lorsque la bataille décisive de la Marne a commencé , le 9e Lancers avaient été reposé et renforcés , et étaient prêts à prendre part à repousser l'ennemi. Le 7 septembre, les Allemands étaient en pleine retraite , et ce recul a été couvert par leur cavalerie. A chaque fois qu’ils ont pu , nos régiments ont chargés  l'ennemi, et même s'ils étaient moins nombreux ils maitrisaient  mieux de cette charge de cavalerie.
Ils ont attaqués les Allemands dans les clairières entre certaines forêts , et chargés sur eux avec des cris de triomphe, ils ont en tué des centaines avec leurs épées.
 
 le 9èmeROYAL Lancers , qui étaient à la tête de cette dernière brigade , a donc poussé sur le hameau du Moncel , un 2 km au sud -est de Dagny , qui était détenu par l'ennemi. Une patrouille allemande a été chassé de ce dernier, et il a ensuite été occupé par un escadron de la 9 Th . Une troupe de la 9 th a été envoyé au nord pour protéger le flanc gauche de cet escadron , une autre troupe , avec le lieutenant-colonel DGM Campbell et le quartier general du régiment, arrêtée à la périphérie nord du village , la section de mitrailleuses était posté dans un verger à l'ouest de celui-ci . Une patrouille  signala l' avance d'un escadron allemand, fort de cent vingt hommes, qui arrivait  au galop droit dans les rangs du colonel Campbell.
       
CHARGE DU 9° ROYAL LANCERS contre le 1) Regt de GARDE DES DRAGONS
LANCERS
    

Charge of the 9th Lancers by Richard Caton Woodville,

Depicts the charge of a squadron of the 9th Lancers against the Prussian Dragoons of the Guard at Moncel on the 7th September 1914. This was Cavalry action in the First World War when cavalry charged with both sides at full gallop. The 9th Lancers casualties were 3 killed and 7 wounded compared to heavy losses suffered by the Prussian Dragoons

  
Malheureusement la mitrailleuse s’enrailla.
 
 ( le point de vue allemand est que l'arme a été repéré , et qu'un sergent et six hommes au galop , ont surpris   les mitrailleurs  et ont  endommagé le mécanisme avec une pierre . Sinon les deux partis sont  d'accord que les attaquants  étaient Rittmeister von Gayling de (2e) escadron, 1er Garde Dragons . )
 
 Mais le colonel Campbell avec une trentaine d'hommes les chargea aussi avec une vitesse supérieure . Les Allemands n'ont pas profité de la surprise  et ont été complètement débordés par le front étroit de la 9e Lancers . Le Colonel Campbell a été blessé , le médecin de la 4e Dragoon Guards , le capitaine Arthur Osburn , le trouve allongé dans un champ de trèfle et le soigne
" un coup de revolver dans sa jambe , une blessure de lance dans son épaule , et un coup d'épée dans le bras " Malgré cela, Campbell a dit le médecin « Je viens d'avoir le meilleur quart d'heure que j'ai jamais eu dans ma vie! " en Novembre 1914 Campbell a été promu commandant du 6e brigade de cavalerie , puis mai 1916 est venu renforcer la promotion de commander de la 21 Division .
Les survivants se sont rassemblés et l’on ramené dans le  Moncel , les Allemands , craignant un piège, n'ont pas suivi . Les victimes du 9° Lancers étaient de 3 tués et 7 blessés par rapport aux lourdes pertes subies par les dragons prussiens
Plus à droite , un escadron du 18th hussards  sur le chemin chargea à pieds au-delà Faujus ( 1 km au sud de Chevru ) sur un escadron  allemand faible (Deux- tiers du 4e Escadron , 1er Garde dragons ( Poseck , p. 99) qui est pratiquement anéanti par un tir rapide à la portée de deux cents mètres . Soixante-trois allemands du  1èr Garde Dragons ont été tués ou blessés dans cette affaire, et seulement trois échappés , le 18 ° hussards n'avaient que deux de leurs chevaux légèrement blessés.
 
Mais les Lancers n'avaient pas fini leur journée de travail. Lorsque les survivants sont arrivés à un remblai de chemin de fer près Doubon, ils se sont retrouvés en compagnie de quelques artilleurs, qui avaient été chassés de leurs armes avec de lourdes pertes. Capitaine FO Grenfell, maintenant l'officier supérieur des Lancers qui avait été blessé à la charge mais avait réussi à garder son escadron intact,  est allé sur la place publique, et au péril de sa vie, a trouvé un moyen de sauver les armes . A son retour, il a demandé aux hommes de le suivre. Laissant leurs chevaux, ils se sont précipités, ont atteint les canons abandonnés, et les ont mis en sécurité. Par cet acte héroïque, Grenfell a reçu the  Victoria Cross.
Le lendemain la cavalerie a forcé un passage à travers le Petit Morin, et ils ont fait leur chemin vers l' Aisne, où la véritable guerre de tranchées a commencé.
 P140309 11.41[01]
       
IMGP1687
 
 
 IMGP1688
 
 
 
 IMGP1689
 FREDERIC DE VERE BRUCE ALLFREY United Kingdom Lieutenant 9th (Queen's Royal) Lancers Age: 22
Date of Death: 07/09/1914

ARTHUR TOM BRYER United Kingdom Private 9th (Queen's Royal) Lancers
Date of Death: 06/09/1914

ALFRED JOHN FRIEND United Kingdom Shoeing Smith 9th (Queen's Royal) Lancers
Date of Death: 06/09/1914
 
 
 
Comme Othello, la cavalerie a maintenant constaté que leur profession va disparaitre ou presque. Pendant Octobre , ils ont fait des tentatives infructueuses pour faire passer la Lys, mais en général, ils ont été employés comme l'infanterie aux tranchées .
 
Le 7 septembre a donc eu lieu la dernière charge de cavalerie de la grande guerre
 
Derrière l'écran de cavalerie , l'infanterie a poursuivi sa marche  sans incident grave, et l'arrivée des "première" renforts " a eu  tendance à échauffer l’ esprits des hommes, et il a été encourageant de voir la démoralisation de l'ennemi, les routes était jonchées avec des bouteilles vides , et les habitants ont signalé beaucoup d’ivresse chez les Allemands en
effet certains conducteurs de l'artillerie britannique ont découvert des soldats allemands ivre mort , caché sous  une meule de foin .

Sir John FRENCH n’ a émis aucun ordre pour toute avance au-delà de la ligne de Dagny- Maisoncelles , mais le général Haig, afin de garder contact avec les Français, lança son aile droite  5 km  au de là du Grand Morin . Ainsi, le mouvement général vers l'avant le 7 septembre, fit passer l'infanterie au-delà du  le Grand Morin et combla les souhaits le Général Joffre
   
The positions taken up by the Army for the night beyond and along the Grand Morin were as follows :

 

Cavalry Division
South of the Grand Morin at Choisy, Feraubry.
5th and 3rd Cavalry Brigades, and 4th (Guards) Brigade
North of the Grand Morin on the west side of Rebais.
I. Corps(less 3rdand 4th Brigades)
Along south bank of the Grand Morin from Jouy sur Morin to St. Siméon.
3rd Brigade
La Bochetière (9 miles south-east of Coulommiers).
II. Corps
Along north bank of the Grand Morin from Chauffry to Coulommiers.
III. Corps
North of the Grand Morin in front of Maisoncelles, facing north-east, from Giremoutiers to La Haute Maison.
Tout au long de cette journée, les 5° et 6° armées françaises ont été sur une bonne voie . Le soir le général Franchet d' Esperey XVIII. Corps, la cavalerie sur sa gauche étant en contact avec les Britanniques  du  III Corps, avait atteint le Grand Morin , les chefs des 5° et 6° Divisions avaient  passé l’autre   rive du Grand Morin  Le I. et X. Corps étaient au contact entre eux. La position de l'armée a été signalé sur une ligne de Charleville ( 7 miles au sud -est de Montmirail ) à La Ferté Gaucher. Le  Général Maunoury , ayant avancé à la ligne Penchard - Etrepilly - Betz, environ 10 km  à l'ouest de l'Ourcq , a été en mesure d'annoncer que l'artillerie allemande a pris sa retraite sur  la rive orientale de la rivière. Il y avait encore un écart d'une dizaine de kilomètres entre son armée et les Britanniques , mais il réduisait  cet écart , au sud de la Marne à Meaux , la 8ème Division du la IV  Corps et une brigade de cavalerie ( Le IVe Corps avait été apporté de la Troisième Armée à Paris, sa 7e division avait été décimée à Ethe , et sa 8e à Virton, le 22 Août Parmi ces derniers , le général de Lartigue , son commandant, a indiqué
( «  complété avec des réservistes récemment arrivé dans les dépôts , et avec les officiers et  sous-officiers insuffisamment formés [ dont la plupart était tombé ] , il y avait seulement une valeur offensive faible, et les engager trop tôt , ce serait un risque de désorganisation  . »)
 
La reconnaissance aérienne a indiqué que Kluck retirait deux de ses corps (II. et IV . ) . La carte montre le II Corps sur l'Ourcq et le IV Corps au nord de la Marne, entre Château-Thierry et Charly (7 km au sud-ouest de Château- Thierry ) . Les divisions de ce dernier corps
Ont franchi la Marne de chaque côté de la Ferté sous Jouarre , et le 7 étaient en action dans la bataille de l' Ourcq ) en toute hâte vers le nord ;  et à partir des identifications par contact pendant la journée et le fait que deux divisions de cavalerie allemandes avaient été vus entre 5h15 et 18h30 déplacer leur bivouac à Orly sur morin ( 5 km au nord et un peu à l'ouest de Rebais ), avec encore plus de cavalerie en direction nord est vers la Trétoire , Bellot et d'autres passages du Petit Morin, il semblait que l'ennemi se fiait à l' I Corps et II Corps de Cavalerie ( Il est à nouveau rappelé que ces corps de cavalerie comprenait huit bataillons infanterie( Jäger ) outre les sections de cyclistes et les sections de mitrailleuses. ) pour maintenir les Britanniques en échec sur le Petit Morin lors d'un changement de dispositions . Les ponts sur la Marne de Trilport ( juste au-dessus Meaux ) à Trilbardou (ci-dessous Meaux ) et un à la Ferté sous Jouarre ont été signalés détruite, et la congestion sur le pont restant à la Ferté était de nature à offrir de bons résultats à partir d'une avance rapide vers ce point. On a également signalé , toutefois, que des forces considérables de l'ennemi se trouvait à Pierre Levée (10 km sud - ouest du pont ) pour se prémunir contre une telle tentative . ( quatre bataillons Jäger et une brigade de cavalerie , selon Kuhl de « Marne », p. 207. ) En effet, la gauche du III Corps anglais n'avaient pas été autorisés à reprendre sa position entre Maisoncelles et la Haute Maison , quelque deux ou trois km seulement de Pierre Levée, sans être bombardé.
 la ferte jouarre
Le 8 Septembre promets d'être un jour important .
 
Le Général Joffre par Instruction n ° 7, émis à 15h45 le 7 Septembre, a dirigé les armées sur la gauche pour suivre l'ennemi avec le gros de leurs forces, mais de telle manière à toujours conserver la possibilité d'envelopper l'aile droite allemande. A cet effet, la sixième armée française était amenée à  gagner du terrain progressivement vers le nord sur la rive droite de l'Ourcq, les forces britanniques devaient essayer à la suite de progresser  au-delà du Petit Morin, du Grand Morin et de  la Marne », la cinquième armée se devait d'accentuer le mouvement de son aile gauche, et avec le soutien sur sa  droite de la neuvième armée. La route de Sablonnières-Nogent l'Artaud-Chateau Thierry, attribué aux anglais était la frontière entre eux et la Ve armée.
 
En conséquence, le soir du 7 Septembre , le Général  a donné des ordres pour poursuivre
l' avance sur la ligne de la Marne de Nogent l'Artaud à La Ferté sous Jouarre : à la cavalerie de pousser à la poursuite , en gardant contact avec la cinquième armée française sur la droite , et avec la sixième armée sur la gauche. Le Grand Morin était déjà derrière les anglais , mais avant la Marne puisse  être atteinte,le Petit Morin a dû être franchi : un petit canal  large 5 a 10  mètres, qui traverse une vallée étroite , avec des côtés raides, boisées , accessible seulement à travers d’étroits chemins , pays complexe, parsemée d'innombrables bosquets, villages et hameaux , et avec seulement six ponts dans le secteur en question. La Marne elle-même, de 70 à 80 mètres de large avec de nombreuse courbes , traverse une vallée profonde, mais plus large et plus ouverte, de sorte que des deux côtés les hauteurs de l'autre semblent être
dominant ; la plupart des ponts avaient été détruits par l' alliés pendant la retraite, et toutes les réparations qui ont été effectuées par les Allemands auraient sans doute être démolis . Ainsi, le terrrain était en faveur de l' arrière-garde de l'ennemi.

 

COULOMMIERS

 

M CHATRY procureur de la république

 

J’étais dans la soirée, à l’Hôtel de Ville, quand un officier d’état-major vint me chercher d’un air grossier, dans la salle du secrétariat, en me disant : « prenez votre casque ( La toque du magistrat) et suivez moi » ; puis il me dit : « vous avez déclaré que vous ne saviez pas ou il y avait de l’avoine, on vient d’en trouver, vous avez menti ; tu es un menteur, cochon, viens voir avec moi. » j’allais avec l’officier allemand, dans un grenier du moulin de la ville, défoncé et mis au pillage par les Allemands, j’y vis en effet de l’avoine ; je fus encore l’objet d’injures redoublés : « Cochon tu seras fusillé »

Je protestai en déclarant que j’ignorais la présence de cette avoine ; l’officier allemand me riposta plusieurs fois : « Cochon, ferme ta Guelle » en même temps je fus bousculé et violenté au bras et à l’épaule.

« L’officier me contraignit ensuite à faire le tour de la ville, pour chercher d’autre avoine. Je fus encore insulté et bousculé dans un magasin ou l’officier distribua des coups de pieds au derrière à des gens qui se trouvaient autour de nous. « Si dans une heure, tu n’as pas trouvé d’autre avoine, me dit il « tu seras fusillé ». A près avoir fait de nouvelles recherches, je revins place de l’hôtel de Ville ou je fus de nouveau insulté par le même officier, tandis qu’a coté de lui s’en trouvait un autre, grand, pâle, tête nue, un monocle à l’œil droit, qui ricanait en disant : «  vous êtes responsable, c’est vous qui êtes responsable »

Puis le premier officier me fis des reproches de ce que la lumière du gaz tombait ; je lui expliquai en vain que nous avions été abandonné par les ouvriers de l’usine, il ajouta : «  la ville est riche, nous le savons, on pourrait demander ici 1 million, 2 millions ; si demain matin, 8 heures, tu n’as pas trouvé 100 000 francs, tu seras fusillé et la ville sera bombardée et incendiée. » je répondis vous pouvez faire de moi ce que vous voudrez, mais il m’est impossible de vous fournir cette somme, tous les habitants étant partis  avec leur argent. » alors je fus arrêté sans diner.

Quelque temps après, le maire M DELSOL et le secrétaire de mairie M BARD, venaient me rejoindre. Des soldats en armes nous conduisirent tous les trois rue de la Pêcherie, dans la maison d’un marchand de couleur nommé Couesnon, qui avait été enfoncée par les allemands et qui leur servait de poste. On nous emmena dans le cabinet de toilette de la maison.

Au cours de la nuit, j’entendis en allemand textuellement la conversation suivante, entre soldats. « le procureur de la république sera fusillé, on est allé chercher de joyeux frères de la compagnie pour le tuer ; on a balayé la rue pour que ce soir beau ! Un autre soldat répondait « tu sais il entend l’allemand, il comprend ce que tu dis, et il est éveillé. »

Vers deus heures du matin le peloton vint. Nous descendîmes l’escalier. En bas, dans la salle à manger, un soldat allemand nous joua la marche funèbre de Chopin et divers morceaux. On nous fit sortir dans la rue, et on nous fit mettre sur le trottoir, tous les trois d’un coté, tandis que le peloton, l’arme à la main, se mit en, face de nous, sur le trottoir opposé. Nous attendîmes ainsi vingt bonne minutes, puis on nous fit rejoindre le gros de l’armée. A 300 mètres environ  delà de la cote de Montanglaust un officier supérieur de hussards de la mort nous dit. «  Vous êtes libre »

 

A la Ferté Gaucher une anecdote relative à la traversée du grand Morin a été rapportée par le professeur DELBET, dont la mère habite une propriété comportant un pont sur la rivère.

Un général Allemand fit assister Mme DELBET âgée de 77 ans, au défilé de ses troupes sur le pont, défilé qui dura 7 heures :  « Madame, lui dit il, quand vous serez Allemande, car vous allez être Allemande, vous serez très fière d’avoir vu passer mon armée sous votre porte. J ferai d’ailleurs faire une belle plaque, que l’on clouera là pour mentionner le fait. »

Comme mme DELBET protestait à l’idée de devenir Allemande, il continua.

« Les Français, c’est une race dégénérée, tout à fait abâtardie. Vous devez le savoir puisque vous êtes une famille de médecins. Les Français sont finis. Je puis bien vous dire ce que nous ferons. Nous garderons les plus beaux hommes ; nous mes marierons à quelques solides Allemandes, et ils pourront peut être avoir encore de beaux enfants. Quant aux autres survivants, nous les enverrons en Amérique. »

Quelques jours après Mme DELBET eut la joie de voir passer, en toute hâte, les troupes allemandes poursuivies par la cavalerie française.

 

Au Château de la Mazure à 3.5 km de la Ferté gaucher une femme fut violée et M QUENESCOURT,  77 ans, qui tentait de la protégée fut tué.

 

A COURTACON qui fut occupé par les Allemands le 6 septembre, les maisons furent  badigeonnées de pétrole et incendiées

 

 courgivaux

   
           
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
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